Louise Michel inventory, no. 510
When Louise Michel was imprisoned in Clermont detention center, Louise Vaughan tried to reassure her on the condition of her mother and her cats.
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Paris, ce 18 juillet 1883.
Ma bonne chère Louise,
Je viens de chez votre mère où Mme Biras m'a remis votre lettre, votre mère se porte très bien ; elle était très gaie et très contente de me voir, elle est certaine que vous êtes toujours à St Lazare et nous nous sommes tous entendus pour qu'elle le croit toujours, tranquillisez-vous donc ma grande fille, le loyer de votre mère est payé et on lui a porté 100 frs. hier, ce qui lui a fait beaucoup plaisir. Vous pouvez compter absolument sur nous. Votre mère ne bougera pas d'où elle est, je vous le promets. Et vous ma bonne Louise comment vous portez-vous ? Comme je voudrais vous embrasser, que le temps doit vous sembler long, je sais bien que le courage ne vous manquera jamais. Mon mari me charge de ses meilleures amitiés pour vous, les enfants m'ont bien recommandé de ne pas oublier de vous embrasser pour eux, et moi je vous embrasse de tout mon c&156;ur, vous n'en doutez pas. Madame Biras m'a dit de vous remercier pour la jolie dentelle que vous lui avez fait remettre, elle pense que c'est vous qui l'avez faite et elle me dit de vous dire qu'elle lui en est doublement chère. J'ai vu vos trois chats, Moustache est venu me caresser. Paul est très bien avec lui.
Moi et Paul nous retournerons demain chez votre mère. C'est elle qui nous l'a demandé, elle m'a prise en affection et nous le lui rendons.
Soyez bien tranquille pour votre mère ma chère Louise et écrivez-nous le plus que vous pourrez. Dites-nous dans votre prochaine lettre si nous pouvons vous envoyer de l'argent, et combien? Nous le ferons tout de suite.
A bientôt, je vous embrasse pour tous.
L. Vaughan
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Paris, July 18, 1883
Dear and kind Louise
I have just come from your mother's house, where Mrs. Biras gave me your letter. Your mother is well, she was very happy to see me. She thinks that you are still in St Lazare, and we arranged that she will always think that. Don't worry, your mother's rent has been paid, and we gave her 100 francs yesterday; she was happy with it. We will always be there for you. You mother won't have to leave your house, I promise you. And you, dear Louise, how are you? I wish I could kiss you, you must be bored, but I know that you will always be brave. My husband sends you his kind regards, and the children asked me not to forget to kiss you for them, and I kiss and hug you so much, of course. Mrs. Biras told me to thank you for the lace you gave her. She thinks you made it, that's why it is very precious to her. I saw your three cats, and Moustache came to me. Paul has gets along well with him.
Paul and I are going to visit your mother again tomorrow. She asked us to come and really loves me. So we do come.
Don't worry about your mother, dear Louise, and you must write us the most you can. In your next letter, could you tell us if we need to send you money and how much? We will do it.
See you soon, with much love from everyone,
L. Vaughan
This transcription respects original orthography of the text. However, punctuation and accents could have been added.